j’eusse mis en tête de mon œuvre le titre et le prologue suivants :
Un soir, banni des cieux, un ange solitaire
A passé dans nos voix,
Parfums vivants et doux de cette fleur des bois
Qu’on nomme le mystère ;
Viendrais-tu, comme lui, du ciel bleu sur la terre
Pour la première fois ?
Enfant d’un autre monde,
Es-tu perle de l’onde,
Ou des étoiles d’or un rubis égaré
Vers nous, ou bien encore,
Viens-tu, doux messager de l’Orient sacré,
Dire au pâle Occident les clartés de l’Aurore ?
Quand l’Aurore ouvre aux cieux
Ses prunelles mi-closes,
Rayon capricieux.
Jaspé de taches roses,