Cette page a été validée par deux contributeurs.
− 11 −
Consume tes erreurs, tes fautes, tes ivresses,
À jamais, dans ce feu si beau,
Pour qu’éternellement, Paris, tu te redresses,
Impérissable, du tombeau !
Pour que l’homme futur, ébloui dans ses veilles
Par ton sublime souvenir,
Raconte à d’autres cieux tes antiques merveilles
Que rien ne pourra plus ternir ;
Et saluant ton nom, adorant ton génie,
Quand il faudra briser des fers,
Offre ta libre gloire et ta grande agonie
Comme un exemple à l’univers.
- Janvier 1871.