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Enfonce cette tourbe horrible où tu te rues !
          Frappe, redouble, saigne, mords !
Vide sur eux palais, maisons, temples et rues :
          Que les vivants vengent les morts !

Non, non ! Tu ne dois pas tomber, ville sacrée,
          Comme une victime à l’autel ;
Non, non, non ! Tu ne peux finir, désespérée,
          Que par un combat immortel.

Sur le noir escalier des bastions qu’éventre
          Le choc rugissant des boulets,
Lutte et rugis aussi, lionne au fond de l’antre,
          Dans la masure et le palais.

Dans le carrefour plein de cris et de fumée,
          Dans le parc, la tour, le clocher,
Arbore sur ton front l’auréole enflammée
          De l’inoubliable bûcher !