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LE

SACRE DE PARIS





O Paris ! c’est la cent deuxième nuit du siége,
          Une des nuits du grand Hiver.
Des murs à l’horizon l’écume de la neige
          S’enfle et roule comme une mer.

Mâts sinistres dressés hors de ce flot livide,
          Par endroits, du creux des vallons,
Quelques grêles clochers, tout noirs sur le ciel vide,
          S’enlèvent, rigides et longs.