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Du 11 mai 1774 au 21 janvier 1793.

quitta la France. L’armée se désorganisa. La noblesse, n’ayant plus le monopole des grades que le nouveau code militaire accordait à l’ancienneté, excita par ses concussions et par son arrogance le soulèvement des soldats. Trois régiments s’insurgèrent contre leurs officiers, à Nancy, en août 1790, et furent écrasés par le marquis de Bouillé, qui commandait à Metz. L’Assemblée eut le tort très-grave de féliciter Bouillé qui conspirait évidemment avec les émigrés et la cour.

La constitution civile du clergé et le serment de la maintenir qu’on exigea des évêques et des curés, sous peine de destitution, furent repoussés à peu près par tous. La minorité qui prêta le serment fut qualifiée par les orthodoxes d’hérétique et d’excommuniée. Les tantes du roi, filles de Louis XV, partirent, et Louis XVI les eût suivies s’il n’en avait été empêché par la garde nationale. L’Assemblée décréta que sa fuite entraînerait sa déchéance. Elle voulut ensuite mettre un terme à l’émigration. On proposa de