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et d’un bon naturel. Le dixième est propice à la génération des mâles, et le quatorzième à la génération des filles. Ce jour-là aussi, apaise, en les caressant de la main, les brebis, les bœufs aux cornes torses et aux pieds recourbés, le chien aux dents aiguës et les mulets patients ; et sois prudent, afin d’éviter les douleurs amères pendant le quatrième jour du mois finissant et commencé, car ce jour est sacré.

Le quatrième jour, conduis une épouse dans ta demeure, après avoir observé les oiseaux. C’est la meilleure divination pour le mariage. Évite les cinquièmes jours, parce qu’ils sont dangereux et terribles. C’est alors, en effet, que les Érinnyes, dit-on, parcourent la terre, vengeant Horkos qu’enfanta Éris pour châtier le parjure.

Le dix-septième, examine attentivement les dons sacrés de Dèmètèr, et livre-les au vent dans une aire très-plate. Coupe aussi la force des bois destinés aux maisons et aux nefs. Le quatrième, commence à assembler tes nefs rapides. Le dix-neuvième ne fait aucun mal aux hommes, mais le neuvième, après midi, est le meilleur jour ; et il est tel aussi pour planter, et pour engendrer l’homme ou la femme. Ce n’est jamais un mauvais jour. Mais peu savent que le vingt-neuvième est un jour excellent pour percer les tonneaux et soumettre les bœufs au joug, ainsi que les mulets et les chevaux rapides ; et aussi, pour traîner à la noire mer une nef rapide aux nombreux bancs de rameurs ; mais peu le savent.

Le quatrième jour, ouvre le tonneau. Le quatorzième est le jour sacré par-dessus tous. Quelques-uns regardent le vingt-quatrième, au matin, comme le meilleur du mois ; mais, dans l’après-midi, il est mauvais.

Ces Jours sont les plus utiles aux hommes. Les autres