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ODE XLVIII
Sur lui-même.


Donnez-moi la lyre d’Homèrôs, mais sans la corde guerrière. Donnez-moi la coupe des lois sacrées, afin que, dans l’ivresse, je frappe la terre d’un pied léger, et que, jouant de la kithare, dans un emportement modéré, j’abonde en joyeuses paroles !


ODE XLIX
Sur une peinture.


Allons, excellent peintre, écoute les modes de la Muse lyrique.

Peins les riantes Bakkhantes jouant de leurs doubles flûtes. Peins les villes joyeuses ; et, si la cire le permet, peins aussi les lois de ceux qui aiment.