Page:Leconte de Lisle - Hésiode.djvu/363

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ODE XLVI
Sur ceux qui aiment.


Il est dur de ne pas aimer, il est dur d’aimer ; mais le plus cruel est d’aimer en vain. Ni les ancêtres, ni les qualités, ni le génie, ne servent en amour. On ne songe qu’à l’or. Que l’inventeur de l’or soit maudit !

C’est de lui que naissent la haine des frères, le mépris des parents et les guerres sanglantes. Et, ce qu’il y a de plus amer, c’est par lui que nous souffrons, nous tous qui aimons.




ODE XLVII
Sur les vieillards.


J’aime à voir les danses joyeuses des jeunes et des vieux. Un vieillard qui danse est vieux par les cheveux, mais il est jeune par l’esprit.