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ODE XXXVII
Sur le printemps.


Voyez comme, au retour du printemps, les Kharites abondent de roses ; voyez comme l’eau de la mer s’est apaisée. Voyez comme le plongeon nage, comme la grue vole, comme le soleil resplendit et comme les noires nuées s’enfuient !

Les travaux des hommes brillent, les oliviers poussent, la liqueur de Lyaios circule, et les fruits se montrent sous les feuilles et les branches.




ODE XXXVIII
Sur lui-même.


Je suis vieux sans doute, mais je bois mieux que les jeunes, et quand je mène les danses, j’ai pour sceptre une outre.

Qu’ai-je besoin d’une férule ? Veux-tu te battre ? va te battre !

Enfant, apporte du vin plus doux que le miel ! Je suis vieux sans doute, mais, comme Seilénos, je danserai au milieu de tous.