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Voilà tout. Mais adieu, homme ! Tu m’as rendue plus babillarde qu’une corneille !
Sur un Érôs de cire.
Un homme vendait un Érôs de cire. Je lui demandai combien il le voulait vendre. Et il me dit en Dôrien :
— Prends-le pour ce que tu voudras. Afin que tu le saches, je n’ai point modelé cette cire ; mais je ne veux pas garder à la maison un Érôs qui désire prendre tout ce qu’il voit.
Je lui dis : — Donne ! Donne-le-moi pour une drakhme. Ce bel enfant couchera avec moi. — Mais toi, Érôs, enflamme-moi au plus tôt, ou je te ferai fondre au feu !
Sur lui-même.
Les femmes disent : — Anakréôn, tu es vieux. Prends un miroir, regarde : tous tes cheveux s’en sont allés, et ton front est chauve !