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Ah ! tu m’as arraché ma ceinture ! Pourquoi l’as-tu dénouée ?
Je consacre ce premier don à Paphia.
Arrête, malheureux ! Quelqu’un vient ; j’entends du bruit.
Ce sont les cyprès qui se racontent notre union.
Tu as déchiré ma robe, et je suis nue.
Je te donnerai une autre robe plus belle.
Tu promets tout ; mais, ensuite, peut-être ne me donnerais-tu pas même un grain de sel.
Puissé-je te donner aussi mon âme elle-même !
Artémis, ne t’irrite pas. La solitude où tu te plais n’est plus sûre.