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lakôn.

— Quand le jeune Kratidas me rencontre, je suie charmé de voir sa belle chevelure s’agiter sur son cou.

komatas.

— L’églantier et l’anémône ne sont point comparables aux roses qui poussent en rangées sous les haies.

lakôn.

— Ni les glands aux pommes sauvages, car les uns ont une écorce comme celle du chêne, et celles-ci sont douces

komatas.

— Je donnerai à la jeune fille une colombe que j’enlèverai du genévrier où elle perche.

lakôn.

— Moi, je tondrai cette brebis noire, et je donnerai sa toison moelleuse à Kratidas pour en faire un manteau.

komatas.

— Ici, mes chèvres, ici ! Écartez-vous de l’olivier sauvage ; paissez sur la pente de la colline où croissent les tamaris.

lakôn.

— Kônarosl Et toi, Kynaitha ! Allons ! loin de ce chêne, et paissez vers l’Orient, comme Phalaros.