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korydôn.

Oui, oui ! Je l’ai prise avec les ongles. La voici.

battos.

Que cette blessure est petite ! Et pourtant elle a dompté un homme de haute taille.

korydôn.

Quand tu viens sur la montagne, Battos, ne viens pas déchaussé, car il y pousse des jujubiers et des genêts épineux.

battos.

Dis-moi donc, ô Korydôn, cette fille aux sourcils noirs pour qui le petit vieillard brûlait autrefois, la poursuit-il encore ?

korydôn.

Certes, ami, toujours. Dernièrement, je l’ai surpris en action, auprès de l’étable.

battos.

Bon ! ô homme lascif, tu es d’une race à lutter avec les jeunes Satyres ou avec les Pans à jambes torses !