tout ce qui est dans l’Ouranos et dans la mer profonde et
sur la terre fertile, ô Vénérable ! Conseillère de Bakkhos,
qui te réjouis des couronnes et des noces, mère des Érôs,
qui aimes les lits nuptiaux, qui accordés en secret la
grâce, visible et invisible, aux beaux cheveux, Louve
porte-sceptre des Dieux, génératrice, qui aimes les
hommes, très-désirable dispensatrice de la vie, qui unis
les vivants par des nécessités invincibles et qui saisis, à
l’aide de tes charmes, d’un désir furieux, la race innombrable
des bêtes sauvages, viens, Déesse née dans Kypros,
sois-nous favorable, belle Reine, soit que tu souries
dans l’Olympos, soit que tu parcoures tes demeures
dans la Syriè qui abonde en encens, soit que, sur tes chars
ornés d’or, tu visites les rives fertiles du fleuve Aigyptos ;
soit que, sur les hauteurs qui dominent l’onde marine,
tu te réjouisses des danses circulaires des hommes, ou
que tu te plaises, sur la terre divine et dans ton char rapide,
au milieu des Nymphes aux yeux bleus, le long des
sables du rivage ; soit que, dans la royale Kypros qui t’a
nourrie, les belles vierges et les nouvelles mariées, ô Bienheureuse,
te célèbrent par leurs hymnes, toi et l’ambrosien
Adônis, viens, ô belle et très-désirable Déesse ! Je
t’invoque avec un cœur innocent et par des paroles sacrées
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