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mandez dans la Samothrakè, propres fils de Zeus, souffles immortels, qui nourrissez les âmes, aériens, qui êtes nommés Gémeaux dans l’Olympos, qui exhalez une douce haleine, tranquilles, doux et tutélaires, qui alimentez les Saisons et faites germer les fruits, salut, ô Rois inspirateurs !




XXXVIII


parfum de dèmètèr éleusinienne

Le Styrax



Dèmètèr, mère de toutes choses, Daimôn aux mille noms parmi les Dieux, vénérable Dèmètèr, qui nourris les jeunes hommes, dispensatrice des biens, Déesse qui donnes les richesses, qui fais germer les épis, qui te réjouis de la paix et des travaux agrestes, qui ensemences et multiplies les moissons, qui habites les saintes profondeurs d’Éleusis, désirable, aimable, nourrice de tous les vivants, qui, la première, soumis au joug le cou des bœufs laboureurs, et donnas ainsi une vie heureuse et de nombreuses richesses aux hommes, qui fais croître la végétation, compagne de Dionysos, vénérable, splendide, chaste, qui te réjouis des faucilles en été, terrestre, qui apparais à tous les hommes et qui leur es bienveillante, féconde, vénérable, Vierge aimant les jeunes vierges, donnant à ton char des couleuvres pour rênes, hurlant et errant par cercles immenses, née unique, Déesse féconde, très-vénérée des mortels, et dont les nombreuses images