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promètheus.

Voici que la terre s’ébranle, non plus en paroles, mais en réalité. Le rauque fracas du tonnerre mugit. Les spirales flambent. Les tourbillons roulent la poussière. Tous les souffles des vents se mêlent et se heurtent dans un combat furieux, et l’Aithèr se confond avec la mer. Ainsi Zeus se rue manifestement contre moi et me frappe d’épouvante. Ô respect sacré de ma mère ! ô Aithèr qui roules ! Commune lumière de tous ! voyez de quelles iniquités je souffre !


Fin de Promètheus enchaîné