Cette page a été validée par deux contributeurs.
XERXÈS.
Antistrophe I.
Poussez des cris discordants, lugubres, lamentables ! un Dieu s’est tourné contre moi !
LE CHŒUR DES VIEILLARDS.
Certes, je pousserai des cris lamentables, je pleurerai amèrement les terribles calamités du peuple, souffertes sur la mer, et la jeunesse du Royaume gémissant ! Je crierai, je pleurerai, je gémirai !
XERXÈS.
Strophe II.
Arès nous a ravi la victoire ; il a fait triompher la flotte des Iaônes, il a fauché la sombre mer et le fatal rivage ! Hélas, hélas ! criez, redemandez-moi tout !
LE CHŒUR DES VIEILLARDS.
Où as-tu laissé la multitude de tes amis, ceux qui se tenaient debout à ton côté : Pharandakès, Souzas, Pélagôn, Dotamas et Agdabatas, Psammis, Sousiskanès qui partit d’Ekbatân ?
XERXÈS.
Antistrophe II.
Je les ai laissés morts, précipités de leur nef Tyrienne sur les rivages de Salamis, sur les âpres côtes.