fils de Kyros. Le cinquième fut Merdis, opprobre de la patrie et du thrône antique. L’illustre Artaphrénès, à l’aide de ses compagnons, le tua par ruse dans sa demeure. Le sixième fut Maraphis, et le septième fut Artaphrénès. Et moi, j’accomplis aussi la destinée que je désirais, et je conduisis de nombreuses expéditions avec de grandes armées ; mais je n’ai jamais causé de tels maux au Royaume. Xerxès mon fils est jeune ; il a des pensées de jeune homme, et il ne se souvient plus de mes conseils. Certes, sachez bien ceci, vous qui êtes mes égaux par l’âge : nous tous qui avons eu la puissance Royale, nous n’avons jamais causé de tels maux.
Ô roi Daréios, où tendent donc tes paroles ? Comment, après ces malheurs, nous, peuple Persique, jouirons-nous d’une fortune meilleure ?
Si vous ne portez jamais la guerre dans le pays des Hellènes, les armées Médiques fussent-elles plus nombreuses, car la terre même leur vient en aide.
Que dis-tu ? Comment leur vient-elle en aide ?
En tuant par la faim les innombrables armées.