barrières assez solides, l’irrésistible assaut de cette mer. Certes, l’armée et le peuple belliqueux des Perses sont invincibles.
Mais quel mortel peut échapper aux embûches rusées d’un Dieu ? Qui peut y échapper en bondissant d’un pied assez léger ? Caressante d’abord, la Fortune attire l’homme dans ses rets, et il ne lui est plus permis d’en sortir.
Depuis longtemps une nécessité inévitable s’est manifestée parmi nous par la volonté des Dieux, et c’est elle qui pousse les Perses à l’assaut des murailles, aux mêlées des cavaliers qui se réjouissent du combat et au renversement des villes.
Ils ont appris à regarder la forêt de la mer large qui blanchit sous le souffle véhément de la tempête, confiants dans les câbles légers et les nefs qui transportent la foule des hommes.
C’est pourquoi mon esprit est plein d’épouvante. Hélas ! cette armée des Perses ! Puisse Sousis, la Ville royale des Perses, vide de guerriers, ne point entendre ceci !
La Ville de Kissia répondrait à ce cri, hélas ! et la