sienne toujours avide de combats. On a pu voir les coups multipliés de sa main s’abattant de tous côtés, de près et de loin, et redoublant ! Ma tête retentit misérablement à chaque coup. Ô Dieux ! ô mère funeste et impie ! Tu as osé ensevelir ton époux en ennemi, non pleuré, sans deuil et sans la foule des citoyens !
Tu as dit toute l’infamie du crime. Malheur à moi ! C’est par mes mains et avec l’aide des Dieux qu’elle expiera la mort honteuse de mon père. Que je la tue et que je meure après !
Afin que tu le saches, elle l’a coupé en morceaux ; et l’ayant ainsi traité, elle l’a enseveli, voulant emplir ta vie d’une douleur intolérable. Tu sais maintenant quel a été le meurtre lamentable de ton père.
Tu m’as dit la destinée de mon père !
Et moi, j’étais tenue au loin, méprisée, abjecte, chas-