mande un autre sang. Érinnys pousse des cris de mort ! Elle rend la mort à qui a donné la mort.
Où sont, où sont les Puissances qui commandent aux morts ? Voyez, ô toutes-puissantes Exécrations des morts égorgés, voyez les tristes restes des Atréides chassés de leur demeure ! De quel côté se tourner, ô Zeus ?
Tout mon cœur est ébranlé par ces lamentations. À peine si je garde quelque espérance, et mon âme devient noire en entendant tes paroles. Mais ma douleur se dissipe de nouveau quand je vois ton courage, et tout me semble beau dans l’avenir.
Que dirons-nous de plus ? Faut-il rappeler les maux dont nous avons été accablés par notre mère ? Il est des haines qui s’apaisent, mais non celles-ci. Ma colère contre ma mère est implacable comme un loup affamé.
Elle a frappé comme Arès, ou comme une femme Kis-