La fatale Imprécation de mon cher père veut être accomplie. Elle me presse, les yeux secs de larmes, de songer à la vengeance bien plus qu’à la mort.
Ne hâte point la tienne. Tu ne seras point appelé lâche pour avoir sagement sauvé ta vie. La noire et tempétueuse Érinnys n’entrera point dans ta demeure, si les Dieux acceptent un sacrifice de tes mains.
Les Dieux nous ont oubliés depuis longtemps. Ils ne demandent que notre mort. Pourquoi donc flatter lâchement l’inévitable fin ?
Certes, maintenant, un Daimôn te presse ; mais un Dieu peut changer de dessein et faire souffler un vent plus favorable. Maintenant, à la vérité, c’est une tempête.
Les imprécation d’Oidipous forment cette tempête. Elles n’étaient que trop véridiques, ces images des mes