Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
142
L’APOLLONIDE.
C’est toi, toi dont l’audace invoque ici son nom,
En méditant ma mort qui l’as offensé.
Non !
Tu n’étais plus à lui, mais à Xouthos, ton père.
Loxias m’a nourri dans sa Maison prospère ;
Je suis son fils aussi.
Qu’importe ! Tu voulais
Te saisir du pays, du sceptre, du palais
Des aïeux, au mépris de leur race, en outrage
À leur sang.
Tous ces biens sont mon juste héritage ;
Xouthos les a sauvés et conquis. Il est Roi
D’Athèna par l’épée et Pallas.
Et par moi !
C’est trop tarder. Il faut que ton crime s’expie.
Quitte l’autel !
