Effleurer mon front endormi,
Salut ! N’espérez pas qu’un temps si cher renaisse.
Ô compagnes de ma jeunesse,
Vous ne verrez plus votre ami !
- Une des colombes boit le vin répandu et tombe morte.
Dieux ! Voyez celle-ci, l’aile ouverte ! Qu’a-t-elle ?
Répondez ! Elle a bu cette liqueur mortelle
Et ne respire plus !
- Il fait tomber la coupe. Tous se lèvent en tumulte.
Ô terreur ! Trahison
Détestable ! La coupe est pleine de poison !
Qui de vous a voulu me vouer à la tombe ?
Qui m’a versé ce vin dont meurt cette colombe ?
N’est-ce point toi, vieillard ?
Malheureux, réponds !
Oui !
Oui ! Nous l’avons tous vu. Saisissez-le, c’est lui !
Il est vrai.