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L’APOLLONIDE.
SCÈNE III
IÔN, le Chœur des Femmes.
Que ce bois de lauriers et de myrtes épais
Respire, ô chères sœurs, l’innocence et la paix,
Et que son ombre est douce où de fines lumières
Glissent par gouttes d’or des feuilles printanières !
Et cette eau qui jaillit du rocher ruisselant
Qu’elle est pure !
Qui sur le seuil d’airain tombe du fronton blanc.
Ô Maison vénérable ! ô pieuses offrandes !
Femmes, ce Temple est beau comme ceux d’Athèna.