Page:Leconte de Lisle - Œuvres, Poèmes antiques.djvu/324

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
314
POÈMES ANTIQUES.


Mais si rien ne répond dans l’immense étendue,
Que le stérile écho de l’éternel Désir,
Adieu, déserts, où l’âme ouvre une aile éperdue !
Adieu, songe sublime, impossible à saisir !

Et toi, divine Mort, où tout rentre et s’efface,
Accueille tes enfants dans ton sein étoilé ;
Affranchis-nous du temps, du nombre et de l’espace,
Et rends-nous le repos que la vie a troublé !