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POÈMES ANTIQUES.

Leur regard défaillant t’appelle et te caresse…
Ils meurent tour à tour, et renaissant plus beaux
Pour disparaître encor dans leurs sanglants tombeaux,
Ils lacèrent ton cœur mieux que les Euménides
Ne flagellent les morts aux demeures livides !
Oh ! Qui soulèvera le fardeau de tes jours ?
Niobé, Niobé ! Souffriras-tu toujours ?