Cette page a été validée par deux contributeurs.
Berger du monde, clos les paupières funèbres
Des deux chiens d’Yama qui hantent les ténèbres.
Va, pars ! Suis le chemin antique des aïeux.
Ouvre sa tombe heureuse et qu’il s’endorme en elle,
Ô Terre du repos, douce aux hommes pieux !
Revêts-le de silence, ô Terre maternelle,
Et mets le long baiser de l’ombre sur ses yeux.
Que le Berger divin chasse les chiens robustes
Qui rôdent en hurlant sur la piste des justes !
Ne brûle point celui qui vécut sans remords.
Comme font l’oiseau noir, la fourmi, le reptile,
Ne le déchire point, ô Roi, ni ne le mords !
Mais plutôt, de ta gloire éclatante et subtile
Pénètre-le, Dieu clair, libérateur des Morts !