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LES VILLES.

Asshour sous son regard s’étend en plaines jaunes
Où d’énormes cités, étageant leurs pylônes,
Barrent l’horizon noir de leur entassement
Monstrueux, et pareil au fauve accouplement
Des bêtes de la nuit dans le sable accroupies.
Les millions de bras des nations impies
Et la sueur de sang des générations,
Sous le grand ciel muet aux imprécations
Du vil bétail courbé sous l’étreinte des sangles,
Ont scellé sur la pierre aux redoutables angles
Le haut soubassement des colossales tours :
Leur fourmillement sombre effrayait les vautours,