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Apollon à portes ouvertes
Laisse indifféremment cueillir
Les belles feuilles toujours vertes
Qui gardent les noms de vieillir ;
Mais l’art d’en faire des couronnes
N’est su que de quelques personnes,
Et trois ou quatre seulement,
Parmi lesquelles on me range,
Peuvent donner une louange
Qui demeure éternellement.

(Malherbe).