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Que j’apparaîtrai seul sur la stupeur du monde,
Dans l’opprobre éternel des générations,
Et que, sur mon caveau, les pâles nations,
Cortège aux bras levés, voueront ma gloire immonde
À l’immortalité des exécrations.

Et quand, au soir des jours, la nuit évocatoire
Roulera dans son deuil l’univers finissant,
Les peuples à venir liront en frémissant
Aux murs de mon palais, aux plis de leur mémoire,
Et mes fastes de pierre et mes fastes de sang. »