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Tu sais que tu mourras, Dominateur du monde !
Et que tes ouvriers, d’un compas assuré,
Dans ta crypte royale ont déjà mesuré
Quelques pieds où tiendra, parmi la nuit profonde
Ton cadavre pourri dans ton caveau muré.


Tu sais que sur ton front repoussant et livide
Les hommes à venir se pencheront un jour,
Et, frissonnants, avec un balbutiement sourd,
Murmureront devant ton sarcophage vide :
« Où donc est le Géant qui régnait dans Asshour ?