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Qui découpe en créneaux la frange du cratère,
Je ne veux pas tomber ! car enfin j’ai compris
Que cette vision où, béante, la Terre,
Se dérobe à mes pieds et dévale en débris,
Où s’enfoncent, en perspectives nostalgiques
Les pentes déroulant leurs abruptes parois,
N’est rien que le miroir aux ténèbres magiques
Où vient se réfléchir mon Ame d’autrefois,
Car cette âme est minée ainsi qu’une montagne
Par un peuple de nains, dont le pullulement
Patient et subtil bourdonne, s’enfle et gagne,
D’heure en heure, la veine où luit le diamant.
Leur tenace labeur, enchevêtrant les mailles
D’un sinistre filet de couloirs et de puits,
À rompu l’équilibre inconscient des failles
Et fait fléchir les arcs des voûtes sans appuis.