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Dignes de l’athlétique ancêtre
Des races dont je me prévaux,
Au frein sacré savent soumettre
Du rythme, du nombre et du mètre
Les fougueux et divins chevaux,
Et peuvent, pour les temps à naître,
Appeler aux gloires de l’être
La strophe aux quadriges rivaux,
Et ma force accepte t’augure
De cette aurore pleine d’yeux,
Où le chœur des odes fulgure
De l’or des buccins radieux,
Où, des visions que j’abjure
Repoussant vers la nuit obscure
La foule aux regards odieux,
Frissonne l’immense envergure
Du Verbe en qui se transfigure
La face morte de mes Dieux.
Pour Celle dont la main délivre
Quiconque a reconnu ses lois