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Et mon âme sera la tombe
De leur foule aux cris impuissants :
Que sur les captifs qu’il surplombe
Le roc de mon vouloir retombe,
Et que les souffles mugissants,
Où, dans un orage, succombe
Le courroux de leur hécatombe,
Fument vers toi comme un encens.
Et, de ce sol, que leur supplice
Consacre pour ton culte pur,
Je veux qu’à mes accents jaillisse
L’assise du temple futur :
Qu’un linceul de pierre complice
À tout jamais ensevelisse
Les destins de mon songe obscur,
Pour qu’attestant le sacrifice,
Les murs du suprême édifice
Éclairent le suprême azur.
Vaincu, je suis encor le maître
De qui les terribles travaux,