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Tout était là, savoir ou foi, doute ou blasphème,
Les siècles à leur œuvre immortelle voues,
Et l’amas sombre des systèmes échoués,
Bossuant le désert énorme du problème,

Et, confondant en moi son génie et ses dieux,
Par l’hymne de la pierre et par la voix du livre,
Saluait, en l’esprit qui les fera revivre,
L’Héritier de l’Empire accru par les aïeux.

Un vertige monta du gouffre qu’en moi-même
Creusait le pur orgueil d’être à la fin venu
Aux confins crépusculaires de l’inconnu,
Dont le vent balaya le roc du mont suprême.

Et je sentis alors, du zénith au nadir,
Inentendue et formidable, avec des ailes
Qui s’étendaient jusqu’aux étoiles éternelles,
L’ombre du Tentateur derrière moi grandir.