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Mais le mur abattu découvre une autre enceinte,
Et le bloc noir des tours fermant la cité sainte
        N’en paraît pas diminué…

Car le monde est sans borne et sans borne ton rêve.
Car ce qui fut toujours ne finira jamais,
Si rien n’a commencé, rien non plus ne s’achève :
Il n’est pas de premiers ni de derniers sommets.
Et ton ascension vers la gloire intégrale
Se poursuivra sans fin, sur les orbes de feu
Que trace à tout jamais, sans terme ni milieu,
De l’esprit éternel l’éternelle spirale,
        Infinie, ainsi qu’ÉTAIT Dieu. »