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Vous laisserez tomber, comme d’un firmament,
Sur la muette nuit des parvis et l’attente
De la foule pieuse à vos pieds haletante,
Du mystère vaincu l’entier enseignement ;

Alors vos lyres, en des rythmes, dont la langue,
Au marbre le plus pur qu’aient autrefois sculpté
Les prêtres somptueux de l’antique beauté,
Sommeille encore, ainsi que la gemme en sa gangue,

Vos lyres, dans les vents qui se tairont, ainsi
Que font silence les multitudes profondes,
Jetteront des accents aux grandissantes ondes,
Et qui diront des mots comme ceux que voici :

« Les ombres du problème ont déserté les cimes
Où l’esprit impuissant si longtemps a rêvé,
Et, des splendeurs des pics à l’horreur des abîmes,
Le voile entier d’Isis, par nos bras soulevé,