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O confesseurs futurs d’une église inouïe,
Légions dont l’Esprit aura marqué le front !

Mon âme vous salue et ma chair vous envie
Et vous jette un appel que vous n’entendez pas,
Bienheureux qui dormez aux limbes de la vie,
Que des créations la ronde inassouvie
Laisse encor sommeiller loin du bruit de nos pas.

S’il nous est défendu de le deviner même,
Cet inconnu sacré qui s’ouvrira pour vous,
Et si la mort, dont vous résoudrez le problème,
Sépare nos destins de votre fin suprême,
O frères qui SAUREZ ! souvenez-vous de nous !