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LE RÊVE D’OCCIDENT


 
Vous qui dormez, laissez à l’Occident son Rêve !




O Sages abîmés au sommeil sans mémoire,
Sous les nappes sans fond que la réalité,
Par son intermittente et fugace clarté,
Argente de lumière et de ténèbres moire ;

En qui survit peut-être, au sein des absolus,
Vacillant souvenir de la terrestre voie,
La conscience ultime et la suprême joie,
D’être enfin de ceux-là qui ne renaîtront plus,