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Que les assises de mon songe
Où jamais l’ombre ne s’allonge
Gardent votre dernier Conseil !

Car je veux bâtir l’épouvante
De mes tours que l’orage évente,
Tombeau de mon âme vivante,
Pour cette heure où, de toutes parts,
Emplissant l’enceinte, fermée
Du triple orbe de mes remparts,
Debout, en ma veille alarmée,
La Mort, belle comme une armée,
Surgira dans les étendards.