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Vous qu’emporte l’informe Invisible, au milieu
D’un lent déroulement de pompes triomphales,
Et qu’abat la massue atroce des rafales
Sur le pavé divin du crépuscule en feu ;
Pourquoi donc jetez-vous à notre âme profonde
Tout l’inutile effroi de vos mugissements,
Qui n’ébranleront pas les noirs entablements
Des salles où s’éteint l’Autel sanglant du Monde !
Pourquoi donc avez-vous ces voix de désespoir,
Si le supplice vous couronne, et si vous êtes,
Sous les torches d’airain dont s’éclairent vos crêtes,
Le sacrifice offert à la beauté du soir !