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Et, lorsque descendront les ténèbres, puissé-je
M’abîmer en chantant au noir illimité,
Environné du grave et merveilleux cortège
A qui j’ai donné l’être en donnant la beauté !
Et, lorsque descendront les ténèbres, puissé-je
M’abîmer en chantant au noir illimité,
Environné du grave et merveilleux cortège
A qui j’ai donné l’être en donnant la beauté !