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Et s’il a, dans son âme où tombent pour se taire
Les rumeurs vaines de la Terre,
Regardé, par delà les choses qui seront,
La mer des temps roulant les sables de l’histoire,
Et, quand le soleil mort ne sera qu’un tison,
Par delà les destins où sombre sa mémoire,
Sur le suprême promontoire
Le Temple de son œuvre éclairant l’horizon ?
S’il a, dans la ténèbre où sa pensée essaime,
Forcé d’être un morceau du néant stupéfait,
Et contemplé, montant du profond de lui-même,
De par sa volonté suprême,
Un rêve éblouissant que nul Dieu n’aurait fait ?