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seulement : la troisième est commune à tous les autres animaux ; et lorsque leurs petits sortent vivans de leur corps, comme cela arrive dans la vipère, c’est que les oeufs sont éclos dans l’oviductus. enfin, si nous considérons les états par lesquels le jeune animal est obligé de passer avant de devenir lui-même propre à perpétuer son espèce, nous trouvons encore deux principales différences : les uns ont à peu près en naissant la forme qu’ils conserveront toujours, à quelques parties peu considérables près, qui devront encore se développer, ou qui devront changer leurs proportions : les autres ont au contraire une forme toute différente de leur état parfait, et doivent non seulement produire et développer des parties nouvelles, mais encore en perdre des anciènnes ; ce sont les animaux qui doivent subir une métamorphose. on n’en a observé encore que parmi les insectes et parmi les reptiles sans écaille, c’est-à-dire les grenouilles et les salamandres. telles sont les principales variétés que nous offrent les organes affectés à chacune des fonctions animales.

Nous devons encore en observer une bien importante, qui s’étend à plusieurs de ces fonctions : c’est celle qui concerne les organes secrétoires. Dans les quatre classes d’animaux à vertèbres, et dans celles des mollusques, ce sont ou des glandes, ou au moins des expansions de vaisseaux sanguins. Ce