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se voit que dans les insectes, les vaisseaux qui reçoivent l’air se ramifient à l’infini pour le porter à tous les points du corps sans exception ; c’est ce qu’on nomme la respiration par des trachées. enfin les zoophytes, si on en excepte du moins les échinodermes, n’ont aucun organe apparent de la respiration.

Les organes de la voix ne présentent que deux différences qui puissent être regardées comme générales, elles dépendent de la position de la glotte où se forme le son. Dans les oiseaux elle est au bas de la trachée ou du tube qui conduit l’air, à l’endroit où il se divise en deux branches pour aller aux poumons : dans les quadrupèdes et les reptiles, elle est au haut de la trachée, à la base de la langue.

Il n’y a que ces trois classes qui aient une glotte ; mais les autres animaux produisent des sons par d’autres moyens. Tantôt ils y emploient le frottement de certaines parties élastiques, tantôt le battement de quelques autres parties dans l’air, ou même le mouvement rapide de certaines portions d’air qu’ils retiennent en quelque endroit de leur corps.

La génération nous fournit des différences de deux genres. Les unes sont relatives aux actions qui l’occasionnent, les autres à son produit.

Dans un petit nombre d’animaux qui appartiennent presque tous à la classe des zoophytes, la