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gonfle par l’accumulation du sang qu’y produisent les nerfs excités par le desir, et devient par là en état de pénétrer dans le vagin, qui conduit à la matrice ou à l’oviductus, et d’y lancer le fluide qui doit réveiller les germes.

L’oviductus, ou la trompe, reçoit l’oeuf au moment où il se détache de l’ovaire, le conduit au dehors si l’animal est ovipare, ou dans la matrice s’il est vivipare. Le petit germe se développe, et tire sa nourriture soit du corps de sa mère par la succion d’un tissu considérable de vaisseaux qui tiennent à ceux de son propre corps, soit d’une masse organisée qui lui est attachée de la même manière, et qui forme ce qu’on nomme le jaune de l’oeuf, ou le vitellus. lorsqu’il est parvenu au point convenable, la matrice le repousse au dehors, ou il brise la coque de l’oeuf pour s’échapper.

Article III.

tableau des principales différences que les animaux présentent dans chacun de leurs systêmes d’organes. on voit, par l’article précédent, que ce qui est commun à chaque genre d’organes, considéré dans tous les animaux, se réduit à très-peu de chose, et qu’ils ne se ressemblent souvent que par l’effet qu’ils produisent. Cela a dû frapper sur-tout à l’égard de la respiration, qui s’opère dans les différentes