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Les chauve-souris ont d’ailleurs des muscles pectoraux très-puissans, un corps court, étroit et grèle en arrière, de manière que le centre de gravité est sous les ailes ; mais cette disposition de leur corps, qui les rend propres au vol, fait aussi qu’elles ne peuvent que ramper, parce que leurs jambes de derrière ne peuvent pas les soutenir seules.

D’autres mammifères, savoir les galéopithèques, les polatouches ou écureuils volans, et les phalangers volans, ont des membranes entre les pattes, mais sans alongement des doigts ; elles ne peuvent servir à les élever, mais elles les soutiennent assez bien en l’air pendant quelque temps, et les mettent à même de faire de très-grands sauts en descendant, auxquels on ne peut point donner le nom de vol.

Le dragon est un petit lézard des Indes orientales, qui se soutient aussi en l’air pendant quelques instans, au moyen d’une membrane soutenue comme un éventail, sur quelques rayons osseux articulés à l’épine du ds.

Les ailes des poissons volans sont assez analogues, pour la structure, à celles du dragon ; mais elles sont formées par l’extension des nageoires pectorales, ou de quelques rayons situés au-dessous de ces nageoires. Elles ne fournissent pas non plus à un vol continu.

n b. en décrivant les muscles et les autres