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les principaux efforts de leur queue sont dirigés dans le sens vertical. La vessie natatoire est suppléée chez eux pa les poumons, qu’is peuvent comprimer et relâcher au moyen des muscles intercostaux et du diaphragme.

Les nageoires pectorales et ventrales ne paroissent pas être d’un grand usage dans le mouvement progressif des poissons ; mais ils s’en servent pour se tenir en équilibre et en repos, en les étendant chaque fois qu’il faut crriger une vacillation. Ils les employent aussi pour les légères inflexions de leur mouvement progressif, et pour s’empêcher de tomber sur le côté en nageant. Cependant ceux qui les ont très-grandes en font sans doute un usage plus efficace : mais on n’a point d’observations assez exactes sur cet objet.

Il y a plusieurs classes d’animaux qui nagent à la manière des poissons, c’est-à-dire par les inflexions de leur corps. Tels sont les serpens et les larves d’insectes à corps alongé et sans nageoires, comme celles des dytisques, des hydrophiles, des éphémères, des tipules aquatiques, des cousins, etc.

Mais les quadrupèdes, les oiseaux aquatiques, les quadrupèdes ovipares et les crustacés nagent au moyen de leurs pieds, qui sont pour eux ce que les rames sont pour un bateau.

La rame, dans son état tranquille, fait avec le bateau deux angles ; un en avant et un en arrière, qui peuvent être égaux ou différens. Le batelier meut cette rme de manière à rendre l’angle