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leur tête ne soit point trop abaissée, s’assoient, au lieu de se tenir debout, c’est-à-dire qu’ils s’appuient à la fois sur les pieds de derrière jusqu’au talon, et sur les fesses : encore faut-il pour cela que leur train de devant soit petit à proportion, comme dans les singes, les écureuils, les sarigues, etc. Autrement sa pesanteur l’emporte ; et même étant assis, l’animal est obligé d’appuyer les pieds de devant, comme font les chiens, les chats, etc.

Quelques quadrupèdes s’aident de leur queue comme d’un troisième pied pour élargir la base de leur corps. Lorsqu’elle est robuste, ils peuvent se tenir ainsi pendant quelque temps.

C’est ce qu’on voit dans les kanguroos et les gerboises.

b station sur deux pieds à corps non vertical. les oiseaux, dont les extrémités antérieures forment les ailes, ne pouvoient les employer, ni à se soutenir, ni à saisir les objets ; il falloit donc qu’en se tenant sur leurs pieds de derrière, ils pussent néanmoins porter le bec à terre ; il falloit aussi, à cause du vol, que le centre de gravité de leur corps fût à-peu-près sous les épaules, pour pouvoir être soutenus par les ailes.

Ainsi leur corps devoit être plus pesant par devant. Ces deux conditions sont les causes de toutes les particularités que l’on observe dans les proportions de leur squélette.

D’abord, pour que, dans la station, ce même